Chêne, tilleul, sapin, platane, cèdre… Histoires d’arbres
invite à découvrir dix-huit espèces d’arbres qui font partie de notre
environnement proche, des essences forestières aux espèces plus urbaines.
Le forestier et la conteuse allient leur plume et leur
savoir pour nous livrer des portraits où science et mythologie éclairent nos
connaissances sur les arbres et la forêt. Combinés aux contes et légendes
intimement liés à ces espèces, les textes documentaires, ainsi que les
nombreuses illustrations, fournissent les instruments qui permettent de
comprendre et raconter notre relation avec la nature.
Douze arbres mythiques, de l’olivier de Jérusalem au
noisetier d’Écosse, du fromager d’Amazonie au pin blanc du Japon, en passant
par le sapin baumier d’Ontario et le poirier de Chine à l’angle de la 86e Rue
et de Broadway. Chacun à sa façon, ils sont le fruit d’une sagesse millénaire
et c’est pour la recueillir que David Haskell, « ce métaphysicien du minuscule
» (Sylvain Tesson), est parti à leur rencontre.
Attentif au moindre bruissement dans la canopée, aux gouttes
de pluie heurtant les tiges, au craquement de l’écorce, au suintement de la
sève ou au ballet des fourmis coupe-feuilles, David Haskell révèle chemin
faisant un monde d’une beauté inouïe. Alliant une écriture somptueuse au savoir
du naturaliste, il montre que les arbres forment un immense réseau encore
insoupçonné, qui raconte l’histoire de tous les êtres vivants – à commencer par
la nôtre.
La forêt française
s’industrialise à grande vitesse, soumise à la logique productiviste qui a
ravagé l’agriculture. Ce livre de la collection Reporterre raconte cette
dramatique transformation. Et montre également qu’il est encore possible
d’inverser le cours de la destruction.
Les forêts deviennent une industrie ! Parée du discours trompeur de l’énergie
verte et des vertus de la biomasse, une entreprise massive et silencieuse de
transformation de la sylve en matière se déploie en France. Nous pensons la
forêt comme le refuge de la liberté, nous la parcourons pour respirer le parfum
de la nature, nous nous y réfugions des trépidations urbaines. Mais les
abatteuses, les voies forestières démesurées, les centrales à biomasse sont en
train de l’avaler, de la quadriller, de la standardiser.
Cette dramatique industrialisation de la forêt, on ne l’avait pas encore
racontée. Pendant des mois, des Landes au Morvan, de l’Auvergne aux Vosges,
Gaspard d’Allens a couru les bois pour décrire et raconter le désastre en
cours. Car la forêt subit maintenant la logique productiviste qui a ravagé
l’agriculture, détruisant les emplois, dispersant les produits chimiques,
gaspillant l’énergie, réduisant la biodiversité.
Mais il est encore possible d’inverser le cours de la destruction. Des
bûcherons réinventent leur métier, des forestiers promeuvent un usage doux de
la forêt, des Zad luttent contre les machines. L’espoir est là, l’alternative
est vivante, les humains et les arbres peuvent se réconcilier.
Né en 1990, Gaspard d’Allens est
journaliste engagé, auteur de plusieurs enquêtes au long cours sur le
monde agricole et l’écologie. Ses deux précédents livres, Les
Néo-Paysans (coécrit avec Lucile Leclair, 2016) et Bure,
la bataille du nucléaire (avec Andrea Fuori, 2017) ont tous deux
été publiés dans la collection « Reporterre ».
Nous allons recevoir une aide de la Région Occitanie pour la réalisation de notre projet :
la réalisation d’un un guide, outil d’aide à la décision carbone.
Scientifiquement éprouvé et validé sur le terrain, ce guide
accompagnera les forestiers dans leurs choix de gestion, les aidera à capturer
et stocker plus de carbone en forêt, tout en protégeant la biodiversité.
Car nos forêts sont, avec les océans, les principaux puits de
carbone « actifs » sur Terre. Elles peuvent donc largement contribuer
à l’atténuation du changement climatique.
En gérant autrement nos forêts, en favorisant leur croissance
et la production de gros bois notamment, il est possible d’optimiser la capture
ainsi que le stockage du carbone.
Une histoire qui rappelle comment, durant ce millénaire, les espaces
cultivés s’étendent au détriment des forêts, dans quelle mesure les crises,
conflits et épidémies accélèrent le processus ou le ralentissent, ou encore
pourquoi il est nécessaire de créer des institutions chargées de gérer les
espaces forestiers.
Spécialistes de littérature médiévale, linguistes, juristes, historiens des religions et des institutions, archéologues, spécialistes de la végétation ancienne, de la construction des cathédrales, du transport du bois, des mines, de la production de la chaux, de la poix, du sel, du charbon, etc. ont œuvré à donner le panorama le plus complet de la forêt médiévale et ainsi offrent un ensemble qui ne s’était encore jamais fait sur ce sujet.
PRESSE
L’ouvrage collectif La Forêt au Moyen Âge se veut la toute première
approche globale de la forêt française au Moyen Âge comme écosystème
intensément modelé par l’homme. Le Monde des Livres – 04/10/2019
Un ouvrage multidisciplinaire d’une incroyable richesse. […] C’est un
livre savant mais un livre parfaitement abordable par le profane et forcément
indispensable à quiconque se passionne à quelque titre pour la forêt. L’Est Républicain – 30/10/2019
L’ouvrage met à contribution 45 auteurs […]. Chacun abordant un chapitre
plus passionnant que l’autre pour faire pénétrer le lecteur au cœur des futaies
et taillis de cette forêt qui, par bien des aspects, donne à réfléchir sur nos
propres pratiques. Vosges Matin – 30/10/2019