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Forêts des Pyrénées : quelles évolutions ?

Par Michel Bartoli

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SYLVONATUR : une coopération Catalogne/France en forêt couserannaise

Les 17, 18 et 19 octobre derniers, SYLVESTRE, le Groupement de Développement Forestier ariégeois a reçu deux délégations d’associations de propriétaires forestiers venues de Catalogne : l’ Associacio Forestal de la Vall de Lord, près de Lleida, et l’Associacio de Propietaris del Mont Negre i el Corredor, près de Girona.

Durant ces trois jours SYLVESTRE a présenter à ses homologues catalans ses réalisations et préoccupations dans le domaine de la gestion forestière en Ariège.

Ce fut l’occasion de visiter deux forets du Couserans, inclus dans le réseau de 27 sites mis en place par SYLVESTRE avec le concours du PNRPA et du CRPF Occitanie. L’une à Barjac, dans une chênaie et des accrus forestiers, l’autre à Sainte-Croix Volvestre dans une sapinière naturelle qui subit de plein fouet les sécheresses estivales successives.

Catalans et Ariègeois ont pu échanger sur l’impact du réchauffement climatique, mais aussi sur le besoin d’amélioration de la qualité des produits bois issus de nos forêts, la préservation de la biodiversité, et la nécessité de fixer du carbone dans les arbres vivants dans nos forêts.

Ces visites ont été complétées par un atelier de formation au marquage d’une récolte de bois, dans une parcelle de feuillus à Lasserre. Aménagée et baptisée « marteloscope », cette parcelle permet aux participants de choisir les arbres à couper. L’abattage des arbres est virtuel, mais cet atelier permet de découvrir les effets que peut avoir une coupe sur le capital forestier, sur la biodiversité et le stock carbone et de connaitre aussi l’impact économique de la récolte.

Les visiteurs catalans sont repartis contents de ces trois journées d’échanges intenses et conviviaux, et vont préparer à leur tour l’accueil d’une délégation de propriétaires ariègeois ce printemps dans leurs forêts où, à leur dire, les « roures » (chênes en catalan) sont moins haut que ceux du Couserans. Ce sera certainement l’occasion d’échanger sur leurs problématiques notamment le rôle de la forêt dans l’approvisionnement en eau, sur le sylvo-pastoralisme, ou la protection contre les incendies. Ce qui permettra de compléter le panorama de nos préoccupations, communes, et de s’inspirer les uns les autres de nos expériences respectives.

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Echanges transfrontaliers Ariège/Catalogne: l’association Sylvestre GDF 09 et deux associations catalanes réunies pour échanger sur le devenir de nos forêts

Dans le cadre d’un appel à micro-projets de coopération transfrontalière, le projet de notre association SYLVESTRE GDF09 a été retenu en juillet 2022.

Le projet concerné, intitulé SYLVONATUR, a été monté en partenariat avec deux associations Catalanes : Associacio Forestal de la Vall de Lord, près de Lleida, et Associacio de Propietaris del Mont Negre i el Corredor, près de Girona.

Son titre entier : « SYLVONATUR, échanges sur la sylviculture multifonctionnelle » résume bien notre objectif commun : organiser des visites croisées de propriétaires forestiers entre Ariège et Catalogne, pour partager nos expériences dans les domaines qui préoccupent les forestiers de part et d’autre des Pyrénées :

  • prévention des risques d’incendie de forêt,
  • impact du réchauffement climatique sur les essences forestières,
  • préservation du rôle de la forêt dans l’approvisionnement en eau,
  • sylvopastoralisme,
  • amélioration de la qualité des produits bois issus de nos forêts,
  • préservation de la biodiversité,
  • augmentation du rôle de puits de carbone joué par les arbres vivants dans nos forêts.

Les trois associations, regroupent chacune une diversité d’acteurs autour de la forêt : propriétaires, publics ou privés, professionnels, scientifiques, et autres citoyens intéressés par la forêt.

Nous avons une inquiétude commune quant à la façon de gérer les forêts face aux enjeux nouveaux de notre époque : biodiversité, incendie, dépérissement, régénération…. Enjeux qui se manifestant différemment selon chaque territoire. D’où l’intérêt d’échanger entre territoires !

Concrètement, les actions que nous mettrons en œuvre sont d’abord des visites techniques réciproques. Dès octobre 2022, c’est l’Ariège qui accueillera nos homologues de Catalogne, autour de notre nouveau marteloscope (si possible lien avec marteloscope) à Lasserre, ainsi que sur deux sites de notre réseau de forêts témoins (si possible lien avec réseau de référence).

En mars 2023, ce sera à notre tour de nous rendre successivement dans les deux secteurs outre-Pyrénées, pour découvrir les particularités de ces régions forestières, les questions qui s’y posent et les réponses proposées par les associations locales.

A la fin de ce programme, prévu pour durer 18 mois, des journées d’information du public dans chaque territoire seront mises en place, puis un séminaire final, accompagné de documents de vulgarisation, pour tracer des perspectives de réalisations concrètes inspirées des résultats de nos échanges.

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Main basse sur nos forêts




Main basse sur nos forêts

La forêt française s’industrialise à grande vitesse, soumise à la logique productiviste qui a ravagé l’agriculture. Ce livre de la collection Reporterre raconte cette dramatique transformation. Et montre également qu’il est encore possible d’inverser le cours de la destruction.

Les forêts deviennent une industrie ! Parée du discours trompeur de l’énergie verte et des vertus de la biomasse, une entreprise massive et silencieuse de transformation de la sylve en matière se déploie en France. Nous pensons la forêt comme le refuge de la liberté, nous la parcourons pour respirer le parfum de la nature, nous nous y réfugions des trépidations urbaines. Mais les abatteuses, les voies forestières démesurées, les centrales à biomasse sont en train de l’avaler, de la quadriller, de la standardiser.

Cette dramatique industrialisation de la forêt, on ne l’avait pas encore racontée. Pendant des mois, des Landes au Morvan, de l’Auvergne aux Vosges, Gaspard d’Allens a couru les bois pour décrire et raconter le désastre en cours. Car la forêt subit maintenant la logique productiviste qui a ravagé l’agriculture, détruisant les emplois, dispersant les produits chimiques, gaspillant l’énergie, réduisant la biodiversité.

Mais il est encore possible d’inverser le cours de la destruction. Des bûcherons réinventent leur métier, des forestiers promeuvent un usage doux de la forêt, des Zad luttent contre les machines. L’espoir est là, l’alternative est vivante, les humains et les arbres peuvent se réconcilier.

  • Né en 1990, Gaspard d’Allens est journaliste engagé, auteur de plusieurs enquêtes au long cours sur le monde agricole et l’écologie. Ses deux précédents livres, Les Néo-Paysans (coécrit avec Lucile Leclair, 2016) et Bure, la bataille du nucléaire (avec Andrea Fuori, 2017) ont tous deux été publiés dans la collection « Reporterre ».
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notre projet est lauréat

Budget participatif citoyen : grace à vous notre projet est lauréat !

Nous vous adressons un grand  merci !!!!

Merci

Durant le mois de février, vous avez été 393 à plébisciter  notre projet :

Aidons nos forêts à fixer plus de carbone!

Nous allons recevoir une aide de la Région Occitanie pour la réalisation de notre projet :

la réalisation d’un un guide, outil d’aide à la décision carbone.

Scientifiquement éprouvé et validé sur le terrain, ce guide accompagnera les forestiers dans leurs choix de gestion, les aidera à capturer et stocker plus de carbone en forêt, tout en protégeant la biodiversité. 

Car nos forêts sont, avec les océans, les principaux puits de carbone « actifs » sur Terre. Elles peuvent donc largement contribuer à l’atténuation du changement climatique. 

En gérant autrement nos forêts, en favorisant leur croissance et la production de gros bois notamment, il est possible d’optimiser la capture ainsi que le stockage du carbone.

 Aidons nos forêts à fixer plus de carbone!

Pour plus d’info : FORMULAIRE DE CONTACT

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Qu’es-aquo le «traitement irrégulier» de parcelles ou de forêts ?

On entend beaucoup parler dans le milieu forestier de «futaie jardinée», «futaie irrégulière»,  ou «d’irrégularisation»… Même si ces termes recouvrent une certaine diversité de modes de gestion, ces sylvicultures ont plusieurs points communs: elles visent à obtenir sur une même parcelle des revenus périodiques, en maintenant un capital durable, tout en limitant en général les dépenses au strict nécessaire.

On ne passe pas par des coupes rases. Les principes de travail sont multiples et complémentaires, et se rassemblent le plus souvent autour des thèmes suivants:

  • favoriser la croissance des arbres les mieux adaptés, indépendamment de leurs dimensions ou âges d’exploitabilité, ce qui aboutit à des arbres d’âge et de taille différente sur une même parcelle.
  • s’assurer de leur renouvellement,
  • améliorer la qualité du peuplement sans souci d’homogénéité,
  • s’appuyer sur les dynamiques naturelles, favoriser le mélange et les espèces minoritaires,
  • éviter d’enlever des arbres qui ne sont pas considérés comme « mûrs ».

Il s’agit concrètement d’effectuer des coupes légères et fréquentes qui permettent à la fois l’amélioration à partir des arbres d’avenir et la récolte des arbres mûrs, en essayant d’étager le peuplement, tout en laissant la lumière pénétrer jusqu’au sol, notamment pour aider à la régénération naturelle.

L’ouverture de cloisonnements permettant la circulation des engins est vivement conseillée. Ces bases de gestion sont à moduler en fonction des essences, des stations… c’est donc un peu compliqué à mettre en œuvre pour des novices. Mais tout s’appends !

 Il existe des gestionnaires proposant ces types de traitements. Ils sont de plus en plus nombreux.

Certains peuplements et certaines forêts sont plus faciles à «irrégulariser», et pour d’autres cela semble difficile dans des conditions économiques convenables.

Donc, comme souvent en sylviculture, un bon diagnostic de départ est nécessaire. En tout cas, par son action en finesse sur les peuplements, c’est un mode de gestion passionnant convenant bien à ceux qui sont passionnés par la forêt !

Une astuce efficace pour mieux comprendre ce qu’est le « traitements irréguliers » de parcelles ou de forêts est de participer aux journées BOIS ECOLE de Sylvestre GDF 09 !

Un BOIS ECOLE est une visite d’une ou de plusieurs forêt, avec le propriétaire des lieux et des techniciens forestiers. Ils vous présenteront les forêts et répondront à vos questions. Ces visites gratuites des forêts sont organisées toute l’année par l’association Sylvestre GDF 09.

Participer à ces BOIS ECOLE vous aidera dans les choix de sylviculture et de valorisation de votre forêt.

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Exploitations forestières et scieries en 2018

La DRAFF Occitanie vient de sortir une analyse sur l’exploitations forestières et scieries en 2018.

Au sommaire :

  • Recul du nombre d’entreprises implantées en Occitanie
  • Récolte de bois d’œuvre par essence en 2018 (%)
  • Augmentation du volume récolté en Occitanie
  • Léger recul de la part des bois récoltés certifiés provenant de forêt gérées durablement
  • Une production de sciage stable en Occitanie
  • Léger recul de la part des bois sciés certifiés provenant de forêts gérées durablement
  • Sapin épicéa, la moitié du bois sciée en Occitanie
  • Sciage : recul du sapin et de l’épicéa, progression des feuillus
  • Le séchage en scierie tend à se stabiliser en Occitanie
  • Les produits connexes en croissance
  • Zoom sur les entreprises d’exploitations forestières installées en Occitanie
  • Le programme régional de la forêt et du bois d’Occitanie : une stratégie qui s’appuie sur des objectifs chiffrés
  • Méthodologie de l’enquête
  • Définitions

Les faits marquants de 2018 en matière de récolte et de sciage :

  • Recul du nombre d’entreprises d’exploitation forestière et de scieries ;
  • Augmentation de la récolte de bois dans les forêts occitanes, + 85 milles m³ entre 2017 et 2018 ;
  • Forte progression de la récolte de bois d’œuvre, + 12 %, accompagnée d’une baisse de 7 % de la récolte de bois d’industrie et de 4 % de celle de bois d’énergie ;
  • Stabilisation du volume de bois scié par les scieries localisées en Occitanie ;
  • Augmentation de la production de produits connexes ;
  • Léger recul de la part de bois récolté et de bois scié certifié provenant de forêts gérées durablement.

Source : http://draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr/Exploitations-forestieres-et,4282

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Le site est en ligne !

L’association Sylvestre GDF se dote d’un site internet !

N’hésitez pas à commenter cet article pour nous faire vos retours et suggestions.

Nous tenterons de le faire vivre en publiant de temps à autres des articles intéressants.

Vous pourrez également retrouver les dates de nos prochains événements.